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Les jeunes filles s'initient au softball

Avec les Jeux olympiques 2024 qui approchent à grand pas, le sport prend une place particulière dans le paysage français. Transmetteur de passion, individuelle et collective, de partage, de respect, de convivialité, il est aussi un facteur de lien social, d’intégration et de développement personnel.

Forts de toutes ces valeurs, les Lions se sont lancés à la rentrée dans un nouveau projet : créer une équipe féminine de Softball. Mais pas une autre équipe de Lionnes, non ! Celle de la Maison de quartier de Savigny !

« Nous accompagnons 14 jeunes filles âgées de 13 à 16 ans dans la construction de leur projet d'équipe. On espère ainsi leur faire découvrir les différentes facettes du club, son côté sportif certes mais aussi commercial et managérial », explique Martin Raimbault, éducateur sportif et salarié chez les Lions. Par le biais du sport, on souhaite également développer leur engagement citoyen », poursuit-il.

Un projet ambitieux qui a bien sûr commencé par la découverte de la discipline : les jeunes filles se retrouvent pour jouer deux fois par semaine sur le terrain, encadrées par nos entraîneurs(ses) et joueurs(ses).

Puis, il y a tout le reste : l’organisation des tournois, la création d’un logo et de la boutique de l’équipe. Pour ce faire, on fait intervenir des personnes aux compétences variées, qu’elles soient du club, de la fédération Léo Lagrange ou de la Mission Locale sud Essonne avec qui le club collabore.

Le 30 mars dernier, c’est Delphine, licenciée au club et directrice artistique dans une agence de communication, qui intervenait auprès des jeunes filles à la maison de quartier et les aidait dans leur projet de création du logo : « Je leur ai donné quelques conseils et on a échangé sur la manière de penser et concevoir un logo, les bonnes questions à se poser : Qui êtes-vous ? Que voulez-vous dire de votre équipe ? Et donc chercher la typographie, les couleurs, le style graphique qui en découle. »

Une belle manière de découvrir un métier et peut-être donner une vocation à l’une d’entre elles…

« On aimerait vraiment que ces filles « grandissent » avec cette équipe, espère Martin Raimbault. Et qui sait, l’une d’entre elles reviendra un jour au club en tant que bénévole » conclut-il en souriant.